This paper uses a computable general equilibrium (CGE) model to analyze and quantify the economy-wide equity and distributional impacts of Namibia’s tax policy reforms introduced in 2013. The effects of the reductions in personal and corporate taxes varied across institutions and markets. For households, a decrease in the effective tax rate directly resulted in higher disposable incomes, especially for urban households that participate in the labor market. Benefits to rural households were lower, principally because of their reliance on subsistence farming and mixed incomes. Households also benefited from falling consumption prices, thus experiencing improvements in their consumption patterns. Further, households experienced increasing returns to labor, but falling employment in the primary and service sectors. Given Namibia’s high unemployment rates, especially among those with little or no education, the tax cut enhanced inequality between skilled and unskilled labor. The tax reforms also resulted in exchange rate depreciation, thus increasing export competitiveness. On the other hand, the country’s reliance on imports meant that the high import bill exerted pressure of the country’s foreign currency reserves. Sectoral analysis shows that the manufacturing sector tended to benefit more from the reforms than other sectors. Output from manufacturing activities increased, together with manufacturing exports. The tax changes appeared to support the national policy of promoting manufacturing activities.
Cet article utilise un modèle d'équilibre général calculable (CGE) pour analyser et quantifier les effets macroéconomiques et redistributifs des reformes de la politique fiscale introduites en Namibie en 2013. Les effets de la réduction des impôts des particuliers et des entreprises varient selon les institutions et les marchés. Pour les ménages, une diminution du taux d'imposition effectif a pour conséquence directe des revenus disponibles plus élevés, en particulier pour les ménages urbains qui participent au marché du travail. Les bénéfices pour les ménages ruraux apparaissent plus faibles, principalement en raison de leur dépendance à l'égard de l’agriculture de subsistance et des revenus mixtes. Les ménages bénéficient également de la baisse des prix à la consommation, connaissant ainsi une amélioration de leur profil de consommation. En outre, les ménages connaissent une augmentation de la rémunération du travail, mais une baisse de l'emploi dans les secteurs primaire et tertiaire. Compte tenu des taux de chômage élevé en Namibie, en particulier parmi ceux qui ont peu ou pas d'éducation, la réduction d'impôt renforce les inégalités entre les travailleurs qualifiés et non qualifiés. Les réformes fiscales ont également entraîné une dépréciation du taux de change, augmentant ainsi la compétitivité des exportations. D'autre part, la dépendance du pays aux importations signifie que la facture élevée de ces dernières a exercé des pressions sur les réserves en devises étrangères du pays. L'analyse sectorielle montre que le secteur manufacturier a eu tendance à bénéficier davantage des réformes comparé aux autres secteurs. La production des activités manufacturières augmente, de même que les exportations. Les modifications fiscales semblent soutenir la politique nationale de promotion des activités manufacturières.
Chiripanhura, B. and R. Chifamba. The Impact of Namibia’s Income Tax Reform: A CGE Analysis. AGRODEP Working Paper 0020. Washington, DC: International Food Policy Research Institute.