In light of the surge of foreign large-scale land acquisitions (LSLA) in developing countries, concerns have been raised that large-scale agricultural projects could negatively affect smallholder livelihoods. There is, however, very little evidence beyond case studies that support these claims. Drawing on nationally representative household datasets from 2000 and 2010, as well as an inventory of foreign LSLA from Zambia, this study investigates the impacts of foreign LSLA on the productivity, fertilizer use, and wage-employment opportunities of smallholders. Using a difference-in-difference approach, we find that smallholders located in districts with foreign LSLA are not worse off than smallholders in districts without foreign LSLA. Instead, we find consistent evidence of a convergence in the productivity levels of smallholders in districts with and without foreign LSLA. Our results allow for the careful conclusion that LSLA, despite being of considerable magnitude in Zambia, have not had any disruptive effects on the smallholder economy at the district level.
La vague d'acquisitions de terres à grande échelle (LSLA) par des investisseurs étrangers dans les pays en développement a soulevé des préoccupations concernant des répercussions négatives que ces opérations foncières à grande échelle pourraient avoir sur les moyens de subsistance des petits exploitants agricoles. Il y a, cependant, très peu de preuves au-delà des études de cas qui soutiennent ces revendications. S'appuyant sur des ensembles de données de ménages représentatifs au niveau national entre 2000 et 2010, ainsi que sur un inventaire de l’accaparement foncier étranger en Zambie, cette étude examine les impacts de l'accaparement étranger sur la productivité, l'utilisation des engrais et les possibilités de salaire et d’emploi des petits agriculteurs. En utilisant une approche différences-de-différences, nous constatons que les petits producteurs dans les régions avec accaparement étranger ne sont pas plus pauvres que les petits exploitants dans les régions sans accaparement étranger. Au contraire, nous constatons que les niveaux de productivité des petits agriculteurs dans les deux régions convergent. Nos résultats nous permettent de conclure, bien que prudemment, que l’acquisition des terres en Zambie, bien que considérable, n'a pas eu des effets perturbateurs sur l'économie des petits exploitants au niveau régional.
Sipangule, K. and J. Lay. 2015. The Impact of Foreign Large-Scale Land Acquisitions on Smallholder Productivity: Evidence from Zambia. AGRODEP Working Paper 0011. Washington, DC: International Food Policy Research Institute.