No. 0010 - Welfare Effects of Policy-Induced Rising Food Prices on Farm Households in Nigeria

Publisher
AGRODEP

Domestic policies in Nigeria have been linked to high, volatile, and rising food prices in the country. In light of these linkages, this paper empirically examines the transmission of key monetary policy variables to domestic food prices and the resulting welfare impacts. Estimates of policy-induced price changes from estimated cointegrating relations between commodity prices and policy variables as well as demand elasticities from estimated quadratic almost ideal demand system (QUAIDS) of households’ consumption expenditures, were employed to estimate the welfare impact (compensating variation) of the policy-induced price changes. The study found that government management of exchange rates and money supplies as well as withdrawal of subsidies on petroleum products have been the main driver of rising food prices in the country. While the average farm household benefited from these price increases, with the mean (median) compensating variation estimated -7.8% (-0.2%) of the household budget, a sizeable proportion (44.1 – 55.5%) of the households suffered welfare losses from various policy induced price changes. These include, notably households of smallholders (14.3 – 84.2%) and female-headed households (34.1 – 62.8%). Overall, while domestic policy actions relating to money supply and subsidy removal were Kaldor–Hicks efficient, exchange rate devaluation was not.


Les politiques intérieures au Nigéria ont été liées à des prix élevés et volatiles des denrées alimentaires dans le pays. En vue de ces liens, ce document examine de manière empirique la transmission des variables clés de la politique monétaire sur les prix intérieurs des produits alimentaires et les effets sur le bien-être qui en résultent. Les effets sur le bien-être (variation compensatoire) sont estimés à partir du changement des prix induits par les politiques intérieures. Ces changements de prix dérivent d’une relation de cointégration estimée entre les prix des produits de base et les variables politiques, et d’élasticités obtenues à partir  d’un système quadratique presque idéal de  demande (QUAIDS) des dépenses de consommation des ménages. L'étude a révélé que la gestion gouvernementale des taux de change et de la politique monétaire ainsi que le retrait des subventions sur les produits pétroliers ont été les facteurs principaux menant à la hausse des prix des denrées alimentaires dans le pays. Alors que les ménages agricoles ont bénéficié en moyenne de ces hausses de prix, avec une moyenne (médiane) de la variation de revenu compensatoire estimée à -7,8 % (-0,2 %) du budget des ménages, une proportion appréciable (44,1 - 55,5%) des ménages a subi des pertes de bien-être dues au changement des  prix provenant des mesures politiques. Parmi ceux-ci figurent notamment les ménages de petits exploitants agricoles (14,3 - 84,2 %) et les ménages dirigés par des femmes (34,1 - 62,8 %). Dans l'ensemble les politiques monétaires et le retrait des subventions alimentaires ont été efficients au sens de Kaldor-Hicks, contrairement au cas de la dévaluation du taux de change.

Publication date
Source / Citation

Shittu, A.M., O.A. Obayelu, and K.K. Salman. 2015. Welfare Effects of Policy-Induced Rising Food Prices on Farm Households in Nigeria. AGRODEP Working Paper 0010. Washington, DC: International Food Policy Research Institute.