No. 0029 - Natural Resource Curse in Africa: Dutch Disease and Institutional Explanations

AGRODEP Author
Authors
Richard Mulwa and Jane Mariara
Publisher
AGRODEP

The African continent is endowed with rich natural resources, including minerals and fossil fuels. Production and exports in Africa's resource-rich economies are highly concentrated in natural resource-based products, but these economies show little evidence of structural change toward high value-added activities outside the natural resource sector. Using a sample of 47 African countries, this study aims to explain the impact of natural resources on Africa’s economic growth and other factors explaining growth in the continent in the wake of many natural resource discoveries. We use OLS regressions and seemingly unrelated regressions (SUR) to achieve this objective. In the OLS regressions, the share of primary resource production to GDP; share of mineral production to GDP; share of oil production to GDP; and total share of all natural resources to GDP were used as measures of natural resource endowment. Results indicate that there is a negative but insignificant relationship between the share of total natural resource abundance to GDP and per capita GDP growth. However, when this resource endowment measure is decomposed to individual components, the share of primary production and the share of mineral resources have a negative relationship with GDP growth, while the share of oil production has a positive relationship with growth. This indicates that there is a natural resource curse effect, especially in economies rich in primary resources and mineral resources, but no such effect in oil-rich states. We also test whether this natural resource curse can be explained by market mechanisms (Dutch Disease) or institutional quality mechanisms. Results from this analysis show that improved government effectiveness and an increase in the corruption perception index (i.e., a reduction in corruption) do improve the property rights index GDP growth.

Full Paper


Le continent africain est doté de riches ressources naturelles, y compris les minéraux et les combustibles fossiles. La production et les exportations des économies riches en ressources naturelles de l'Afrique sont fortement concentrées dans les produits de base, et ces économies montrent peu de signes de changement structurel vers des activités à forte valeur ajoutée en dehors du secteur des ressources naturelles. En utilisant un échantillon de 47 pays africains, cette étude vise à expliquer l'impact des ressources naturelles sur la croissance économique de l'Afrique et d'autres facteurs expliquant la croissance sur le continent dans le sillage de nombreuses découvertes de ressources naturelles. Nous utilisons des régressions en MCO et des régressions apparemment non lies (de SUR) pour atteindre cet objectif. Dans les régressions MCO, la part de la production de ressources primaires dans le PIB; la part de la production minérale dans le PIB; la part de la production de pétrole dans le PIB; et la part totale de toutes les ressources naturelles dans le PIB ont été utilisées comme mesures de dotation en ressources naturelles. Les résultats indiquent qu'il existe une relation négative mais non significative entre la part de l'abondance totale des ressources naturelles dans le PIB et la croissance du PIB par habitant. Toutefois, lorsque cette mesure de dotation en ressources est décomposée en composantes individuelles, la part de la production primaire et la part des ressources minérales ont une relation négative avec la croissance du PIB, tandis que la part de la production de pétrole a une relation positive avec la croissance. Cela indique qu'il y a un effet de la malédiction des ressources naturelles, en particulier dans les économies riches en ressources primaires et en ressources minérales, mais pas dans les Etats riches en pétrole. Nous testons également si cette malédiction des ressources naturelles peut être expliquée par des mécanismes de marché (syndrome hollandais) ou des mécanismes lies a la qualité des institutions. Les résultats de cette analyse montrent que l'amélioration de l'efficacité du gouvernement et une augmentation de l'indice de perception de la corruption (par exemple, une réduction de la corruption) améliorent l'indice des droits de propriété et la croissance du PIB.

Publication date
Source / Citation

Mulwa, R. and J. Mariara. Natural Resource Curse in Africa: Dutch Disease and Institutional Explanations. AGRODEP Working Paper 0029. Washington, DC: International Food Policy Research Institute.