This study determined the adaptation and coping strategies adopted by farmers under yam- and cassava-based farming systems in Ebonyi and Enugu States in Nigeria’s derived savannah agro-ecological zone. The study uses data from 400 farmers. The likelihood that the farmers engage in some actions to cushion the effect of climate change was determined using a probit model and a multi-nomial logistic regression. The results of the study revealed that the main outcomes of climate change were flooding (71.29%), decline in crop yields (65.1%), food price increases (62.87%), and food shortages/insecurity (57.92%). The average amount of loss to climate change was N164,318.8 naira. To cushion the effect of climate change, the highest proportion (45.05%) of the farmers bought food. In terms of land management practices used, the majority (74.34%, 83.55%, 72.37%, and 60.53%) of the farmers keep their land under fallow, mulch/use surface cover, intercrop, and use farmyard manure, respectively. Number of years in school and household size significantly influence the likelihood of a farmer starting non-farm activity to cushion the effect of climate change. Age, gender of household head, and amount of loss due to climate change significantly influence the decision to plant pest- and disease-resistant crops to cushion climate change effects. Thus, policies to encourage planting of these crops should focus more on male-headed households and on households that have experienced some previous losses due to climate change since they will be more likely to grab any opportunity that will prevent any further loss.
Cette étude vise à déterminer les stratégies d'adaptation que les agriculteurs ont adoptées sur les systèmes d’exploitation agricoles portant sur l’igname et le Manioc dans les Etats d’Ebonyi et d’Enugu en zone de savane agro-écologique au Nigeria. L'étude utilise des données sur 400 agriculteurs. La probabilité que les agriculteurs se livrent à certaines actions pour amortir l'effet du changement climatique est déterminée à partir d’un modèle probit et d’une régression logistique multinomiale. L'étude révèle que les résultats les plus significatifs du changement climatique sont les inondations (71,29%), la baisse des rendements des cultures (65,1%), la hausse des prix des denrées alimentaires (62,87%), et la pénurie/insécurité alimentaire (57,92 %). Le montant moyen des pertes dû au changement climatique est estimé à 164.318,8 Nairas. Pour amortir l'effet du changement climatique, la plupart des agriculteurs (45,05%) achètent de la nourriture. En ce qui concerne les pratiques de gestion des terres utilisées, la majorité des agriculteurs gardent leur terre en jachère (74,34%), ou sous paillis (83,55%), ou en culture intercalaire (72,37%), ou utilise du fumier de ferme (60.53%). Le nombre d'années scolaires et la taille des ménages ont une incidence significative sur la probabilité qu'un agriculteur commence une activité non agricole pour amortir l'effet du changement climatique. L’âge, le sexe du chef de ménage, et le montant de la perte due au changement climatique ont une influence significative sur la décision de planter des cultures résistantes aux parasites et aux maladies afin d’amortir les effets des changements climatiques. Ainsi, les politiques visant à encourager la plantation de ces cultures devraient se concentrer davantage sur les ménages dirigés par des hommes et sur ceux qui ont subis des pertes en raison du changement climatique, et donc plus disposés à saisir toute opportunité qui leur permettrait d'éviter toute perte supplémentaire.
Chukwuone, N. 2015. Analysis of Impact of Climate Change on Growth and Yield of Yam and Cassava and Adaptation Strategies by Farmers in Southern Nigeria. AGRODEP Working Paper 0012. Washington, DC: International Food Policy Research Institute.